oral

L’observateur

J’étais dans un événement privé quand une odeur phénoménale/phéromonale m’a invitée à dévier d’une conversation qui allait à coup sûr me plonger dans un état catatonique. Mon attention s’est fixée sur le dos d’une chemise, bien pressée, bien portée. Grand, brun, coupe fraiche de la semaine passée, épaules de nageur, fesses rebondies, souliers qui indique le célibataire prolifique. J’ai plusieurs théories sur les souliers, peut-être qu’un jour je te les partagerai.

Ma curiosité était piquée et j’observais probablement intensément, ne cachant rien de mon plaisir de regarder ce joli fessier. J’oublie souvent que je suis parmi les gens et que mes yeux vagabonds me trahissent à l’observateur avisé. Mon regard, lui, n’avait pas échappé à ce spectateur discret. Il se servi de mon errance visuelle finalement fixée pour m’aborder.

Si vous voulez, je lui fais porter un verre en votre nom. (ton rieur)

Sans déroger les yeux du sujet, je répondis du tact au tact:

C’est gentil, mais si votre « serveur » manque de discrétion, il pourra penser que nous sommes ensemble. Je préfère tenter ma chance en solo. S’il joue dans votre équipe, je vous préviendrai.

Hahah. Comme vous voulez, nous aurions pu avoir un moment amusant dans cette soirée aux effluves d’ennui mortel. Surtout que vous semblez avoir le sens de l’humour et la réponse facile.

J’étais vaincue dans mon dédain pour qu’on me laisse tranquille. Il m’arracha un sourire en coin et je me décidai à le regarder. À cet instant précis, je ne sais pas pourquoi, j’ai eu envie que le temps se fige.

Vous avez absolument raison, cette soirée manquait d’intérêt.

Manquait?

M’accompagnez-vous dehors? On m’a dit que l’allée de gravier en pente à 15 degrés méritait qu’on y séjourne en talons hauts.

Certainement!

Petits rires, nos coupes à la main, nous filons à l’extérieur. Belle soirée d’automne, ciel de campagne.

L’air frisquet d’automne redresse les pensées, aligne les idées alcoolisées et redonne de l’aplomb. Je le détaillais du regard alors qu’il remuait le ciel de ses yeux… si bleus. Ses traits grossiers lui donnait une certaine virilité et son humour égalait son élégance. Il me montra quelques constellations et me raconta certaines légendes, certainement les plus intéressantes.
Alors qu’il se rapprochait de moi, je fermai les yeux et humai son odeur. Pas de parfum, seulement lui. Discret mélange d’agrumes et de menthe fraiche. Il paraissait cultivé et… libre. Pas d’alliance ou de trace d’alliance, pas de chaine au cou, pas de chaine au poignet. Pas de trace d’abus de substance sur sa peau. Pas d’histoire passée qui le rendait nostalgique. Petites rides au coin des yeux, quelques cheveux blancs épars. Il continuait de me vouvoyer et j’adorais cela.

J’aurais dû avoir froid mais mon corps était chaud d’alcool et le désir qui montait en moi me gardait de l’hypothermie. Il s’amusait à me faire rire (je suis bon public) mais il me faisait aussi beaucoup parler. La conversation dérivait parfois sur des doubles sens bien calculés qui nous laissaient quelques secondes silencieux, pour repartir de plus belle dans un autre segment de conversation agréable.
Alors que nous nous esclaffions d’un rire grivois et complice, il s’arrêta net, mis une main sur ma taille et une autre sur mon cou. Il caressa ma joue de son nez et ses lèvres effleurèrent mon oreille et mon cou. Il resta là à attendre en caressant mon dos de ses mains agiles. Le souffle court, je glissai sa main entre mes cuisses brûlantes. Je pris son visage entre mes mains, plongeai mes yeux dans les siens, lui fis un sourire entremettant, léchai ses lèvres avant de l’embrasser goulument.

Il dégagea sa main doucement et me pressa contre lui. Son vis si durcit me faisait presque mal mais je voulais le sentir encore et le voir dénudé. Nous étions à cette soirée qui offrait peu de possibilités d’intimité, sauf peut-être un placard à balais.
Je regardai autour et l’entrainai dans le garage. Nous sommes rentrés et nous avons barré la porte derrière nous. La lune pénétrait par de vieux carreaux salis, et qui nous assurait une certaine discrétion en même temps que cela nous permettait de voir les contours de nos corps
Il me jeta presque sur le capot de la voiture entreposée sous une toile, releva mes jambes et plongea ses doigts en moi. J’étais tellement excitée que ça se fit tout en douceur, la moiteur de mon vagin accueillant ses doigt experts. Je vins presque tout de suite, réprimant mon enthousiasme vocal pour ne pas ameuter le quartier. Il me lança: « Quoi, déjà? »

« Oh, mais ce n’est que le début, vous m’avez mis en appétit. Que diriez-vous de battre des records cette nuit? »

Je défi sa chemise et la fit glisser sur ses bras pour enserrer ses poignets. Je détachai son pantalon et en sorti un pénis droit, érigé comme un gratte-ciel, immense. Je le caressai de mes mains et de mes cuisses puis je me glissai au bord du parechoc et y posai mes fesses. Je descendis son pantalon au genoux. Je passai mes mains sur ses cuisses de marcheur et ses fesses. J’ai lèché entre ses cuisses puis sa bourse avant d’en glisser une partie entre mes lèvres. Je tenais son membre dans ma main et commençais à faire des vas-et-viens alors que ma bouche le touchait… de plus en plus. Je l’ai sucé lentement, puis j’ai relevé la tête pour le regarder. Il avait les yeux qui brillaient furieusement et était parcouru de frissons. Je rebaissais les yeux et pris son pénis dans ma bouche, de plus en plus profondément. Je me demandais s’il allait tenir debout tellement il respirait fort. Et puis j’ai continué. Lentement, vite, doucement et fort. J’ai alterné comme ça jusqu’à se qu’il sorti de ses menottes improvisées pour me prendre par les cheveux. Quelques allés-retours contrôlés et il est venu, sa semence glissant en moi, tout le long de ma gorge.

Il m’a relevée sans s’habiller et m’a pressée contre lui.

Je l’ai regardé dans les yeux pour lui dire : « Chez moi. »

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La poste

Je me souviendrai toujours de cette journée. Je fis déjeuner les enfants et les reconduis à la garderie pour revenir à la maison en télétravail. Le soleil brillait et réchauffait ma peau à travers le parebrise de la voiture. Le vent dans mes cheveux me caressait doucement et, pour la première fois depuis un long moment, je me sentais libre. Tout le long du trajet d’une quinzaine de minutes, j’ai eu des souvenirs coquins qui retrouvaient le chemin de mon épiderme et me donnèrent les seins qui pointent. Depuis l’automne dernier, ma vie amoureuse était devenue ma vie à moi toute seule et personne n’était venu troubler ce silence assourdissant. Mais ce matin, je ne su dire si c’était le printemps, j’avais l’impression de me sortir de cette noirceur.

Je me rappelais ma vingtaine très active et les douces caresses de mes amants, moins expérimentés mais compensant par la fougue et le désir brûlant de poser leurs mains sur moi, de les glisser le long de mon cou, de mes seins, de mes cuisses… Je savourais le moment avant de replonger dans le travail.

Je révisais des documents à remettre pour le lendemain quand on sonna à la porte. Je n’attendais personne. Petite correction devant le miroir et je cours ouvrir la porte. Le postier se tient debout devant moi dans le rayon de soleil qui me ravivait tout à l’heure. Pas n’importe quel postier, non. Un homme dans la fin trentaine, le sourire avenant, le coin des yeux rieurs. Je regarde ces mains belles, grandes et douces qui tiennent le colis. Mon esprit vagabonde une nanoseconde. Je me mords distraitement la lèvre. Je relève les yeux pour m’apercevoir que son regard fixe ma bouche. Je rougis. Il me fait un sourire complice. Hum. Je sais très bien ce que contient la boite parce que c’est moi qui ai placé la commande. Il a dû percevoir mon hésitation parce qu’il a dit: « Je pense que c’est pour vous. »; avec un petit sourire en coin. J’ignore pourquoi j’ai pris cette décision à ce moment précis. J’ai bafouillé quelque chose, j’ai ri (non sans me traiter de loser dans ma tête) puis je me suis reprise en lui demandant s’il voulait bien attendre que j’aille chercher un couteau pour ouvrir, parce que la dernière fois… Mais je suis déjà rendue dans la cuisine. Il m’attend sur le pas de la porte. Il ne semble pas pressé de partir. J’aurais pu jurer qu’il avait maté mes fesses alors que je m’éloignais. D’une main experte en ouverture commande internet, j’ouvre le colis. Au moment de sortir l’objet, je le défis du regard en lui disant que je devrais probablement le tester avant qu’il ne reparte au cas où l’achat ne soit pas satisfaisant. Je prends mon temps pour déballer et je sors finalement une boite qui identifie clairement mes intentions.

Sur le couvercle, il y a le dessin d’un godemiché, ce modèle avec une excroissance pour stimuler le clitoris en simultané.

Alors que je m’attendais à ce qu’il file comme un lapin, il plonge son regard dans le mien et dit: « Je ne voudrais pas partir sans m’assurer que vous êtes pleinement satisfaite de votre livraison. » En silence, je le contourne et referme la porte derrière lui. J’enchaine:

  • « Je suis ravie de voir que vous avez le service à la clientèle aussi à cœur cher…? »
  • « Julien. »
  • « Très bien Julien. Je crois que la charge de départ sera suffisante au test sans vous mettre trop en retard sur votre horaire. »

Il mis sa main sur ma nuque et approcha son visage du mien. Il embrassait aussi bien que ses mains étaient belles et cela me mis dans un état de réceptivité absolu. Alors que sa bouche longeait ma gorge, il passa ses mains sous ma robe d’été, détacha mon soutif, glissa ses doigts jusqu’à mes mamelons durs et trahissant mon excitation. Ses baisers se transformèrent en coup de langue désireux de me goûter. Il glissa ses mains vers le bas et me décocha un regard embrasé quand il s’aperçut que je portais pas de culottes.

Je remontai ma robe jusqu’à mes hanches en ne détachant pas mon regard du sien; reculant tranquillement jusqu’aux 4 marches qui séparaient l’étage du palier. Je m’y assis, écartai les jambes et sorti sensuellement la langue pour l’attirer vers moi.

 Il s’agenouilla devant moi, je mis mon pied droit sur son épaule et il commença par embrasser ma cheville en remontant rapidement ma jambe jusqu’à mon mont de Vénus. Volupté et douceur exquise lorsque sa langue toucha mes lèvres. Il les lécha, les écarta, me caressa de son nez pour mieux recommencer. Je gémissais par excitation et plaisir, il savait comment attirer mon attention sur ses manœuvres. Je m’étendis sur le dos juste avant qu’il ne suce mon clitoris. Il passait sa langue doucement autour, me laissait désirer le prochain coup, embrassant la frontière entre mon sexe et mes cuisses. Je ruisselais, je me tortillais, il me laissait bouger et trouvais son plaisir dans mes soupirs et mes plaintes soufflées. J’entendis soudais un ronron familier, celui d’un jouet pour adulte qu’il enfonça doucement dans ma chatte déjà plus que mouillée. Je bougeais, je n’en pouvais plus. Il s’était agenouillé devant moi et faisait des vas-et-viens avec le dildo hyper classe que je m’étais procuré. Je l’entendais geindre quand je relevai les yeux pour m’apercevoir qu’il tenait son pénis dans sa main, tendu vers moi. Cette vision me fit jouir instantanément, mais il continua de me plaire et je vins encore 2 fois. Je retirai l’engin de ma chatte, me redressai et l’embrassai goulument pour le remercier. Je m’approchai de lui, repris son énorme vis dans ma main pour l’exciter d’avantage. Il était brassé des secousses provoquées par son plaisir. Il jouit sans que je n’ai eu le temps de faire quoi que ce soit et j’ai reçu sa semence sur mes seins. Nous étions tellement plein d’endorphines. Nous nous sommes embrassés en guise d’au revoir. Je lui ai lancé: « Vous savez où j’habite. C’était délicieux. »

Il referma la porte, j’entrai dans la douche en repassant en mémoire cette visite de la poste.