Je me souviendrai toujours de cette journée. Je fis déjeuner les enfants et les reconduis à la garderie pour revenir à la maison en télétravail. Le soleil brillait et réchauffait ma peau à travers le parebrise de la voiture. Le vent dans mes cheveux me caressait doucement et, pour la première fois depuis un long moment, je me sentais libre. Tout le long du trajet d’une quinzaine de minutes, j’ai eu des souvenirs coquins qui retrouvaient le chemin de mon épiderme et me donnèrent les seins qui pointent. Depuis l’automne dernier, ma vie amoureuse était devenue ma vie à moi toute seule et personne n’était venu troubler ce silence assourdissant. Mais ce matin, je ne su dire si c’était le printemps, j’avais l’impression de me sortir de cette noirceur.
Je me rappelais ma vingtaine très active et les douces caresses de mes amants, moins expérimentés mais compensant par la fougue et le désir brûlant de poser leurs mains sur moi, de les glisser le long de mon cou, de mes seins, de mes cuisses… Je savourais le moment avant de replonger dans le travail.
Je révisais des documents à remettre pour le lendemain quand on sonna à la porte. Je n’attendais personne. Petite correction devant le miroir et je cours ouvrir la porte. Le postier se tient debout devant moi dans le rayon de soleil qui me ravivait tout à l’heure. Pas n’importe quel postier, non. Un homme dans la fin trentaine, le sourire avenant, le coin des yeux rieurs. Je regarde ces mains belles, grandes et douces qui tiennent le colis. Mon esprit vagabonde une nanoseconde. Je me mords distraitement la lèvre. Je relève les yeux pour m’apercevoir que son regard fixe ma bouche. Je rougis. Il me fait un sourire complice. Hum. Je sais très bien ce que contient la boite parce que c’est moi qui ai placé la commande. Il a dû percevoir mon hésitation parce qu’il a dit: « Je pense que c’est pour vous. »; avec un petit sourire en coin. J’ignore pourquoi j’ai pris cette décision à ce moment précis. J’ai bafouillé quelque chose, j’ai ri (non sans me traiter de loser dans ma tête) puis je me suis reprise en lui demandant s’il voulait bien attendre que j’aille chercher un couteau pour ouvrir, parce que la dernière fois… Mais je suis déjà rendue dans la cuisine. Il m’attend sur le pas de la porte. Il ne semble pas pressé de partir. J’aurais pu jurer qu’il avait maté mes fesses alors que je m’éloignais. D’une main experte en ouverture commande internet, j’ouvre le colis. Au moment de sortir l’objet, je le défis du regard en lui disant que je devrais probablement le tester avant qu’il ne reparte au cas où l’achat ne soit pas satisfaisant. Je prends mon temps pour déballer et je sors finalement une boite qui identifie clairement mes intentions.
Sur le couvercle, il y a le dessin d’un godemiché, ce modèle avec une excroissance pour stimuler le clitoris en simultané.
Alors que je m’attendais à ce qu’il file comme un lapin, il plonge son regard dans le mien et dit: « Je ne voudrais pas partir sans m’assurer que vous êtes pleinement satisfaite de votre livraison. » En silence, je le contourne et referme la porte derrière lui. J’enchaine:
- « Je suis ravie de voir que vous avez le service à la clientèle aussi à cœur cher…? »
- « Julien. »
- « Très bien Julien. Je crois que la charge de départ sera suffisante au test sans vous mettre trop en retard sur votre horaire. »
Il mis sa main sur ma nuque et approcha son visage du mien. Il embrassait aussi bien que ses mains étaient belles et cela me mis dans un état de réceptivité absolu. Alors que sa bouche longeait ma gorge, il passa ses mains sous ma robe d’été, détacha mon soutif, glissa ses doigts jusqu’à mes mamelons durs et trahissant mon excitation. Ses baisers se transformèrent en coup de langue désireux de me goûter. Il glissa ses mains vers le bas et me décocha un regard embrasé quand il s’aperçut que je portais pas de culottes.

Je remontai ma robe jusqu’à mes hanches en ne détachant pas mon regard du sien; reculant tranquillement jusqu’aux 4 marches qui séparaient l’étage du palier. Je m’y assis, écartai les jambes et sorti sensuellement la langue pour l’attirer vers moi.
Il s’agenouilla devant moi, je mis mon pied droit sur son épaule et il commença par embrasser ma cheville en remontant rapidement ma jambe jusqu’à mon mont de Vénus. Volupté et douceur exquise lorsque sa langue toucha mes lèvres. Il les lécha, les écarta, me caressa de son nez pour mieux recommencer. Je gémissais par excitation et plaisir, il savait comment attirer mon attention sur ses manœuvres. Je m’étendis sur le dos juste avant qu’il ne suce mon clitoris. Il passait sa langue doucement autour, me laissait désirer le prochain coup, embrassant la frontière entre mon sexe et mes cuisses. Je ruisselais, je me tortillais, il me laissait bouger et trouvais son plaisir dans mes soupirs et mes plaintes soufflées. J’entendis soudais un ronron familier, celui d’un jouet pour adulte qu’il enfonça doucement dans ma chatte déjà plus que mouillée. Je bougeais, je n’en pouvais plus. Il s’était agenouillé devant moi et faisait des vas-et-viens avec le dildo hyper classe que je m’étais procuré. Je l’entendais geindre quand je relevai les yeux pour m’apercevoir qu’il tenait son pénis dans sa main, tendu vers moi. Cette vision me fit jouir instantanément, mais il continua de me plaire et je vins encore 2 fois. Je retirai l’engin de ma chatte, me redressai et l’embrassai goulument pour le remercier. Je m’approchai de lui, repris son énorme vis dans ma main pour l’exciter d’avantage. Il était brassé des secousses provoquées par son plaisir. Il jouit sans que je n’ai eu le temps de faire quoi que ce soit et j’ai reçu sa semence sur mes seins. Nous étions tellement plein d’endorphines. Nous nous sommes embrassés en guise d’au revoir. Je lui ai lancé: « Vous savez où j’habite. C’était délicieux. »
Il referma la porte, j’entrai dans la douche en repassant en mémoire cette visite de la poste.