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La poste

Je me souviendrai toujours de cette journée. Je fis déjeuner les enfants et les reconduis à la garderie pour revenir à la maison en télétravail. Le soleil brillait et réchauffait ma peau à travers le parebrise de la voiture. Le vent dans mes cheveux me caressait doucement et, pour la première fois depuis un long moment, je me sentais libre. Tout le long du trajet d’une quinzaine de minutes, j’ai eu des souvenirs coquins qui retrouvaient le chemin de mon épiderme et me donnèrent les seins qui pointent. Depuis l’automne dernier, ma vie amoureuse était devenue ma vie à moi toute seule et personne n’était venu troubler ce silence assourdissant. Mais ce matin, je ne su dire si c’était le printemps, j’avais l’impression de me sortir de cette noirceur.

Je me rappelais ma vingtaine très active et les douces caresses de mes amants, moins expérimentés mais compensant par la fougue et le désir brûlant de poser leurs mains sur moi, de les glisser le long de mon cou, de mes seins, de mes cuisses… Je savourais le moment avant de replonger dans le travail.

Je révisais des documents à remettre pour le lendemain quand on sonna à la porte. Je n’attendais personne. Petite correction devant le miroir et je cours ouvrir la porte. Le postier se tient debout devant moi dans le rayon de soleil qui me ravivait tout à l’heure. Pas n’importe quel postier, non. Un homme dans la fin trentaine, le sourire avenant, le coin des yeux rieurs. Je regarde ces mains belles, grandes et douces qui tiennent le colis. Mon esprit vagabonde une nanoseconde. Je me mords distraitement la lèvre. Je relève les yeux pour m’apercevoir que son regard fixe ma bouche. Je rougis. Il me fait un sourire complice. Hum. Je sais très bien ce que contient la boite parce que c’est moi qui ai placé la commande. Il a dû percevoir mon hésitation parce qu’il a dit: « Je pense que c’est pour vous. »; avec un petit sourire en coin. J’ignore pourquoi j’ai pris cette décision à ce moment précis. J’ai bafouillé quelque chose, j’ai ri (non sans me traiter de loser dans ma tête) puis je me suis reprise en lui demandant s’il voulait bien attendre que j’aille chercher un couteau pour ouvrir, parce que la dernière fois… Mais je suis déjà rendue dans la cuisine. Il m’attend sur le pas de la porte. Il ne semble pas pressé de partir. J’aurais pu jurer qu’il avait maté mes fesses alors que je m’éloignais. D’une main experte en ouverture commande internet, j’ouvre le colis. Au moment de sortir l’objet, je le défis du regard en lui disant que je devrais probablement le tester avant qu’il ne reparte au cas où l’achat ne soit pas satisfaisant. Je prends mon temps pour déballer et je sors finalement une boite qui identifie clairement mes intentions.

Sur le couvercle, il y a le dessin d’un godemiché, ce modèle avec une excroissance pour stimuler le clitoris en simultané.

Alors que je m’attendais à ce qu’il file comme un lapin, il plonge son regard dans le mien et dit: « Je ne voudrais pas partir sans m’assurer que vous êtes pleinement satisfaite de votre livraison. » En silence, je le contourne et referme la porte derrière lui. J’enchaine:

  • « Je suis ravie de voir que vous avez le service à la clientèle aussi à cœur cher…? »
  • « Julien. »
  • « Très bien Julien. Je crois que la charge de départ sera suffisante au test sans vous mettre trop en retard sur votre horaire. »

Il mis sa main sur ma nuque et approcha son visage du mien. Il embrassait aussi bien que ses mains étaient belles et cela me mis dans un état de réceptivité absolu. Alors que sa bouche longeait ma gorge, il passa ses mains sous ma robe d’été, détacha mon soutif, glissa ses doigts jusqu’à mes mamelons durs et trahissant mon excitation. Ses baisers se transformèrent en coup de langue désireux de me goûter. Il glissa ses mains vers le bas et me décocha un regard embrasé quand il s’aperçut que je portais pas de culottes.

Je remontai ma robe jusqu’à mes hanches en ne détachant pas mon regard du sien; reculant tranquillement jusqu’aux 4 marches qui séparaient l’étage du palier. Je m’y assis, écartai les jambes et sorti sensuellement la langue pour l’attirer vers moi.

 Il s’agenouilla devant moi, je mis mon pied droit sur son épaule et il commença par embrasser ma cheville en remontant rapidement ma jambe jusqu’à mon mont de Vénus. Volupté et douceur exquise lorsque sa langue toucha mes lèvres. Il les lécha, les écarta, me caressa de son nez pour mieux recommencer. Je gémissais par excitation et plaisir, il savait comment attirer mon attention sur ses manœuvres. Je m’étendis sur le dos juste avant qu’il ne suce mon clitoris. Il passait sa langue doucement autour, me laissait désirer le prochain coup, embrassant la frontière entre mon sexe et mes cuisses. Je ruisselais, je me tortillais, il me laissait bouger et trouvais son plaisir dans mes soupirs et mes plaintes soufflées. J’entendis soudais un ronron familier, celui d’un jouet pour adulte qu’il enfonça doucement dans ma chatte déjà plus que mouillée. Je bougeais, je n’en pouvais plus. Il s’était agenouillé devant moi et faisait des vas-et-viens avec le dildo hyper classe que je m’étais procuré. Je l’entendais geindre quand je relevai les yeux pour m’apercevoir qu’il tenait son pénis dans sa main, tendu vers moi. Cette vision me fit jouir instantanément, mais il continua de me plaire et je vins encore 2 fois. Je retirai l’engin de ma chatte, me redressai et l’embrassai goulument pour le remercier. Je m’approchai de lui, repris son énorme vis dans ma main pour l’exciter d’avantage. Il était brassé des secousses provoquées par son plaisir. Il jouit sans que je n’ai eu le temps de faire quoi que ce soit et j’ai reçu sa semence sur mes seins. Nous étions tellement plein d’endorphines. Nous nous sommes embrassés en guise d’au revoir. Je lui ai lancé: « Vous savez où j’habite. C’était délicieux. »

Il referma la porte, j’entrai dans la douche en repassant en mémoire cette visite de la poste.

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Végas Baby!

Nous sommes trois amies qui voyagent souvent ensemble. Normalement, nos escapades sont très drôles et empreintes de camaraderie. Nous avons toutes des âges différents, des goûts différents, des opinions divergentes; nous nous entendons quand même comme larrons en foire.

Cette année-là, Emma s’était séparée et feelait endeuillée. Nous voulions l’arracher à son marasme.  Nous avons exploré différentes options de voyage pour se rendre compte que le grand classique « Végas Baby! » manquait à notre bucket list à toutes les 3. Il y aura beaucoup d’anglicismes, mais c’est Végas! 

« Cartes d’embarquement, svp. Merci, et bon séjours. »

En route! Comme c’est excitant.

« Oubliez pas les filles, ce qui se passe à Végas, reste à Végââââs. »

Rires complices.

Pendant le voyage, on en profite pour regarder où nous irons, se lancer des défis, prévoir une soirée qui a toutes les chances de partir en couilles et papoter pour oublier que nos genoux nous font des doubles-mentons tellement la classe écono est…. Bon marché.

« Emma, une chance que tu as divorcé! C’est grâce à ta pension qu’on peut se payer ce voyage-là! »

Regard foudroyant et… éclat de rire. Un rire qui sous-entendait qu’elle en avait bavé dans les derniers mois et qu’elle était prête à lâcher la pression. Tant mieux. Secrètement, j’avais aussi eu envie de tout lâcher plusieurs fois dans la dernière année pour finalement me faire devancer par maintenant mon ex, juste avant le départ. J’avais gardé le secret pour ne pas déprimer l’ambiance. De toutes façons, les adieux commencent longtemps d’avance et sont prononcés une journée pas comme les autres. C’est la vie. Alors, je me présente: Victoria, célibataire.

En résumé, j’avais vraiment envie de me lâcher aussi.

La troisième roue de notre trio, Aurélie, était célibataire depuis belle lurette, même si on la soupçonnait de rencontrer des hommes et de garder cela pour son jardin secret. On lui en voulait quand même un petit peu de ne pas partager ces moment-là avec nous. On la connaissait assez pour savoir que si elle jetait son dévolu sur un mec, he would not stand a chance…

Arrivée à Végas. //On joue!

C’est Végas, les filles. Alors pour les 4 prochains jours, je vous avise que je n’ai plus de filtre, je fume et je bois, je claque du cash et je fais ce dont j’ai envie…  On commence par quelle table?

Celle où on peut manger.  Si on est pour boire comme des trous, faut au moins avaler quelque chose.

Okay, mais juste 1/2h, on a pas venu ici pour nos besoins essentiels! Les prochains jours sont funs et superficiels.

La soirée commence, on marche pas mal, on fait du repérage, on boit quelques drinks, on se laisse prendre par le rythme et l’ambiance dans la rue. Les gens sont bigarrés, cokés et festifs. Bien sûr c’était avant la pandémie qui sévit en 2020.

Aurélie jette un coup d’œil alentours dans la rue.

Wow, si j’avais su, je serais venue ici bien avant! Hahahaha

Ok, on retourne à l’hôtel pour s’arranger et passer la soirée dans son casino, ok?

DEAL.

La première à se faire payer un verre, ne paie rien de la soirée! Ce sont les autres qui offrent.

Wow, t’es certaine que t’as de l’argent à perdre de même!?

Insinues-tu que je vais perdre? Est-ce que ça veut dire que tu prends la gageure?

Hell yeah!

Toi, ma belle Emma?

Ouais! Je vais vous clencher avec mon parfum qui fait tourner toutes les têtes.

En autant qu’il ne tourne pas sur toi, ce sera déjà un bon départ (face taquine).

HA Ha Ha, t’es même pas drôle.

Je vous épargne la préparation féminine si ce n’est que nous nous mettons sur notre 36 avec des sous-vêtements qui match et qui nous font sentir sexy. Au moment de sortir de la chambre nous nous souhaitons que la plus sexy gagne et que la plus intelligente ramasse plus de cash que les autres et que la plus volontaire nous trouve des amis divertissants pour la soirée.

On prend possession d’un sofa dans le casino pour jeter un regard autour et décider de ce que l’on fera en premier.

L’alcool aidant, on est hyper de bonne humeur et on parle sans arrêt. J’écoute mes amies mais je suis bien décidée à ne rien payer de la soirée et j’entrevois une opportunité. Une silhouette lourde de footballer assis au bar près de nous et toute une trôlée d’universitaires qui parlent fort et qui veulent être servis en premier.

« Je vais aller nous commander des verres. »

Aurélie et Emma sont habituées, je suis régulièrement la première à prononcer ces mots.

Elles ne se retournent même pas pour voir où je vais et elles ne se donnent même pas la peine de me passer leurs commandes. La première tournée est plus souvent qu’autrement une sangria, même si je préfère le gin tonic. Nous sommes un groupe de démocrates. Vous savez, la majorité, tout cela.

Black Jack

Je m’adosse au bar pour regarder le footballer, les coudes sur le comptoir pour mettre mes atouts en valeurs et dramatiser la scène un peu.

Il me sourit parce qu’il comprend tout de suite que je joue.

  • Good day Sir, what would you say to help a women in need?
  • That would be a great gesture. What’s in it for me?
  • It’s Vegas! I have to win a bet, what did you expect? If I win, it’ll bring you luck all night. Plus, I noticed how you looked at my friend for the past 18 minutes. I could hook you up.
  • Un universitaire essaie de s’immiscer dans notre conversation. Nous le dévisageons simultanément sans rien dire, il s’éloigne. Nous continuons notre conversation.
  • You would sale your friend to win a bet with no shame?
  • Absolutely.
  • Hum, that’s interesting… but not enough (regard intelligent et amusé). I like interesting people with good looking girlfriends and a weird french accent.
  • Okay, I will not say anything about the fact that you voluntarily omitted to say that I am cute too… So, if you help me and I DO win the bet, you’ll get free drinks all night.
  • Deal.
  • Here is what you need to do (and quick) for me….

Je retourne à la table les mains vides. Les filles sont interloquées.

  • Quoi, t’as rien à boire? 
  • Non, c’était trop long qu’il finisse de servir la gang d’éméchés (en pointant les universitaires), je vais y aller après.

Un verre arrive en face de moi, je feins grossièrement la surprise. Oh, mais regardez qui ne paiera rien de la soirée!

Je peux être réellement désagréable.

  • From the gentleman at the bar.
  • Thank you (tip généreux + wink).
  • Je vais l’inviter à se joindre à nous, d’ailleurs, je pense qu’Emma l’intéresse.
  • As-tu payé le gars?
  • Non, pas du tout.
  • Tu lui as promis quoi?
  • Toi, Emma. Je lui ai promis, toi.
  • Quoi!?
  • Relaxe, j’ai juste dit que je m’arrangerais pour qu’il puisse te parler. (Je fais signe à Jack) On a jamais dit qu’il fallait gagner en faisant de beaux yeux ou en étant agréable. Stratégie, ma chère.

Il s’approche de nous, le timing est parfait pour qu’Emma le voit bien et que ça lui enlève instantanément l’envie de me crever les yeux.

  • Courage, tes « matantes » sont avec toi.

Elle est la plus jeune de nous trois. Mi-trentaine, petit nez retroussé comme la Sorcière dans l’émission des années 70.

Un beau grand black, bien sacqué, réservé mais drôle et juste assez entreprenant. Un clin d’œil, un compliment, Emma est sur le point de se transformer en panthère. C’est beau à voir. Elle se rassoit pour mettre ses jambes en valeur, caresse le bras de Jack quand elle rit et balaye sa tignasse rousse à intervalles régulier. Elle va l’achever en papillonnant de ses petits yeux verts. Elle a l’air minuscule à côté du colosse. Je me félicite intérieurement de ce match improvisé qui me fait gagner tous les verres de la soirée.

Malgré que ce soit mon amie, pendant un instant, je me surprends quand même à imaginer la chorégraphie des corps, le mélange des couleurs, la voix de baryton et celle de la fée. C’est fantastique.

Je peux presque lire dans leurs pensées. Ça sent les phéromones et j’entends les fluides corporels qui se mélangent. Je me dis qu’on devrait filmer la scène et lui faire réécouter quand elle sera déprimée. Faut dire qu’on boit depuis assez tôt et que je commence à perdre peu à peu mes inhibitions; alors amis ou pas, je serais quand même curieuse.

Je tâte le terrain.

  • Hey, Jack. Where are you staying? And why are you alone?
  • My friends will arrive soon, their flight was a little later than mine. Lucky me, I was the last one to book so I ended up alone.
  • Your friends, huh?
  • Yes. (with a smile)
  • Cool, feel free to introduce your new friends to your old friends later on.
  • Sure and.. I am thirsty. A Burbon would be good.
  • Ok! Aurélie, it’s on you.
  • Je veux un whiskey et une bière stp.

Les yeux d’Aurélie s’enflamme et elle me lance sarcastiquement: « J’ai pas payé le gars… gna, gna, gna… »

Clin d’œil à Jack. Hahahah.

Elle revient et donne l’alcool à Jack et me tend la bière. Je tire sur son bras et je lui glisse tout bas:

  • Il va y avoir une capote (un bas) sur la poignée de porte. Je crois qu’on va coucher dehors hahahah…
  • Bah, c’est pas parti pour qu’on dorme, anyway. Hahahha

On laisse les Oréos à leurs romanticités et on se lance vers la ruée vers l’or.

  • Alors Aurélie, est-ce que tu sais comment ça marche toutes ces affaires-là? Moi j’y connais rien à part qu’il faut faire 21 au black jack, je ne suis pas partie pour m’asseoir à une table à 100$. Aurélie?

Le Jeu

Sa concentration est remarquable, elle s’est complètement fait aspirée par le jeu de la roulette. La croupière met la bille en place et fait tourner la roulette. Le rouge, le noir, le rouge, le noir et les chiffres défilent.

Aurélie prend un jeton et le place sur Noir. Elle m’explique que si la case qui accueille la bille est noire, elle va gagner un peu. Moins que si elle avait identifié le chiffre gagnant mais c’est moins risqué.

Elle gagne. Je reste à ces côté pendant que je scrute la salle pour voir où sont mes intérêts. Poker? Nahhh j’ai la face comme un livre ouvert.

Black Jack?  Peut-être plus tard.

Les dés, ah ça, j’aime bien. C’est dynamique, c’est peut-être truqué mais il me semble que ça doit tenir plus du hasard que les machines à sous. Vas pour les dés.

Auré, je vais aller aux Dés, juste en face. Rejoins-moi quand tu auras gagné une fortune.

Ok, dit-elle distraitement sans vraiment me regarder.

Ma bière est déjà vide et je m’en ramasse un autre que je mets sur le compte de la chambre; je file vers les dés.  J’observe un moment jusqu’à ce que quelqu’un s’adresse à moi en français et par mon nom, en plus! 

Salut ma belle Victoria.

Cette inflexion dans la voix, je la reconnaitrais n’importe où. Je me retourne pour lui sauter dans les bras. 12 ans! 12 ans que je ne t’ai pas vu en chair et en os, bon Dieu que je me suis ennuyée de te serrer contre moi!

Je bois depuis l’après-midi et j’ai les yeux déjà brillants, là, ils sont plein d’étoiles.

  • Qu’est-ce que tu fais ici?
  • On est ici entre filles, toi?
  • On a un kiosque au salon de la technologie.
  • Mon Dieu Ben, comme si ça se pouvait que je tombe sur toi en pleine virée avec les filles aux States! Hahaha!

Il m’attire encore contre lui en me glissant dans l’oreille:

  • Peut-être qu’on pourra enfin faire ce que l’on veut faire depuis 12 ans.

Je suis parcourue d’un frisson comme s’il m’avait plongée soudainement dans l’eau glacée.

Naturellement, je lui lance que suis dans la chambre 1510 et tout me revient d’un coup. Les messages, les vidéos coquins, les échanges live sur caméra…

Comme une vague de chaleur soudaine, l’envie de lui m’envahit complètement.

Je sais qu’il n’est pas seul à voyager pour la compagnie et je ne veux pas le mettre dans une position compromettante… Si, en fait, mais pas publiquement.

Jack et Emma nous rejoignent avec deux amis. Ce qui ralenti mon élan alors que j’allais lui proposer de nous sauver et disparaître pour 1 heure.

Je présente tout le monde quand la conjointe de Ben nous rejoint à pas feutrés. Je la jauge discrètement. Elle n’est pas idiote, ça se voit. Nous nous serrons la main chaleureusement quand je sens une petite tension entre elle et mon vieil ami. Ils sourient tous les deux sans trop se regarder et leur non verbal est raide. La profileuse en moi voit l’opportunité. Le challenge m’allume encore plus.  Je propose à tout ce beau monde d’aller encourager Aurélie qui est à la roulette. Je traine un peu derrière le groupe pour penser à mon affaire.

Emma est all over Jack, ses deux amis semblent avoir les mêmes lectures que moi. Ils ricanent en regardant les deux aimants. Je me rapproche de l’un d’eux pour faire mine de faire mon enquête de protectrice des biches égarées et vulnérables. La vérité c’est que si mon vieil ami n’était pas présent ce soir, ce serait sur ce beau métisse tatoué que je jetterais mon dévolu.

Mais, attends un peu, pourquoi ne pas faire comme s’il n’y était pas? Vieille stratégie aussi CLICHÉE qu’un mariage à Végas. Elle résiste aux années, tout simplement parce que l’homme est fondamentalement attiré par ce qu’il ne peut pas avoir (la femme aussi). Est-ce que le mâle alpha va mordre à l’appât?

Le Flirt

Je constate que je plais à Raph, l’ami de Jack, alors j’ouvre la machine. Je baisse la voix pour qu’il s’approche de plus en plus quand je lui parle. Je fais des commentaires surprenants et très directs. Je lui avoue avec une fausse gêne qu’il a des yeux envoûtants mais pas autant que ses fesses… ce genre de trucs. Généralement, ça fait son effet.  Je sais que c’est pathétique et faux, mais on est à Végas pour jouer ET gagner.

Alors, Raphael est de plus en plus direct lui aussi. Je ne feins pas mon amusement, le gars est carrément génial. Il est intelligent, sexy et drôle. Que dire du contraste yeux verts et teint basané.

Je surprends Ben à me reluquer à quelques reprises. Il ne se cache pas. Je le regarde avec un air embrasé/amusé. Il est bon joueur et sait qu’il n’est pas libre tout à fait. Et il est encore plus chaud alors qu’il me voit en plein flirt avec un étranger. Sa conjointe le surprend alors que son regard en dit long et elle lui dit qu’elle va se reposer à la chambre avec un soupçon d’exaspération dans la voix.

Je sais que Ben n’est loyal qu’à lui-même, alors je comprends l’attitude de madame.  Il n’est pas débité le moins du monde et vient se joindre à Raph et moi pour discuter. Il prend place derrière moi et discrètement me colle la main aux fesses, à la lisière du permissible.

  • J’ai chaud, I am sooo hot!

Raph me fait un clin d’œil et me dit qu’il va aller me chercher quelque chose à boire. Comme il va tourner les talons pour aller nous commander à boire, il se retourne brusquement et m’embrasse. Dans ma surprise, je garde les yeux ouverts et je vois qu’il défie du regard mon vieil ami.

  • Fewww, I am even hotter now, would you be kind enough to bring me back something sweet and freshhhh, please?
  • Yes babe, don’t move, alright?
  • Not a tad.

Ben ajoute avec insolence: Rest assured, I will defend her honnor.

Il enchaine amusé: Pour qui il se prend ce mec, alors qu’il te connait depuis une minute?

Je lui plais bien, on dirait.

Dans ma tête, je me dis que certaines personnes sont plus rapides à reconnaitre les diamants et feront tout pour les creuser d’avantage. D’autres personnes éraflent la surface et, quand ça brille trop, partent en courant.

  • Je ne suis pas parti en courant.
  • Euh, quoi? Comment tu réponds à…
  • Quoi?
  • Rien, rien…(chuchoté) Tu n’as pas fait plus que d’érafler la surface.
  • Et à quoi tu penses en ne me disant pas que c’est ta femme qui t’accompagne? C’était un moment trop bizarre. Tu crois que je n’ai rien remarqué et qu’elle non plus. T’as plus 20 ans mon ptit pote, les filles sont moins connes en vieillissant.

Ben prend un air sérieux: Tu m’en veux.

Non, plus maintenant. Longtemps, oui.

Je ne te crois pas.

Ce soir, j’aurais voulu qu’on se permette ce petit « lust » dont on s’était souvent parlé. J’aurais fait un crochet sur ma liste des trucs à faire avant de mourir, recoucher avec toi. Hahaha.

C’est tout ce que c’était, alors?

Tu as une lecture différente? Tout passe, Ben, comme la chance. Tu es encore très sexy, mais pas autant que Raphy. HAHAHAH

Je n’avais jamais vu Ben se refermer de la sorte. Il semblait vexé. Je me suis dit que je le laisserais mijoter et que j’attendrais plus tard pour lui reparler, s’il n’avait pas quitté pour rejoindre sa femme. Évidemment, le revoir me troublait un peu et je ne savais plus ce que je serais en mesure de redire avec autant d’aplomb qu’il y a une demie-heure.

Raph revint vers moi avec les verres à la main. Il me sourit, je suis plus chamboulée que je n’ai envie de l’admettre et j’ai envie de faire le vide. Je me retourne vers lui, mon corps définitivement ouvert et j’attends. On se parle un peu de nous, on se dit à quel point on a de beaux yeux et il se penche vers moi pour m’embrasser avec une douceur… wow. Je fonds littéralement. Il rigole devant mon air abasourdi. Pour la première fois depuis le début de la journée, je n’ai pas de mot.

  • Vic? Are you still there?
  • You are one of the most talkative person that I know and after a kiss you shut up, just like that? I was hoping for some dirty talk, babe.
  • Je l’attire vers moi par le pan de sa chemise ouverte: Being horny is taking all of my energy right now.
  • I see…
  • Would you care to join me upstairs so I could free that force, for the greater good?

Il ne dit rien mais mets sa main dans mon dos pour me faire passer devant lui. Classy et horny. Belle combinaison. En marchant, je texte les filles pour leur dire que je réquisitionne la chambre pour une heure. Pas de dérangement svp. Emma et Aurélie m’envoie des gifs démonstratifs. Je ris toute seule et j’emboite le pas à Raph.

Le casino est très fréquenté mais seuls ceux qui y séjournent peuvent accéder aux chambres des étages supérieurs. Nous empruntons l’ascenseur et nous sommes seuls. Je pousse le métisse sur le mur pour l’embrasser et masser l’entrejambe de son pantalon jusqu’à ce que je sente une modulation discrète sous la fermeture éclair.

Il demeure calme et souriant mais ses yeux trahissent que nous allons sacrément nous amuser dans quelques minutes.

Il me prend par la taille, me retourne et me pousse durement contre le mur. Je suis prise par surprise et cela me fait un peu peur, un peu comme dans un manège. Je me demande comment on peut passer de baisers aussi doux à la limite de m’assommer contre un mur. En même temps, le sentiment est exaltant et pas désagréable. Il remonte sa main entre mes cuisses pour passer sa paume avec fermeté sur mon mont de vénus, mes fesses et il a le temps de le faire quelques fois avant que les portes s’ouvrent sur le 15ième étage.

1510

Nous déboulons dans la chambre/suite.

Il y a 2 lits qui trônent sur une plate-forme en arrière du salon, une cuisinette et une salle de bain. Un spa, sur le balcon. Nous nous étions payé quelque chose de cool dans l’espace de nos moyens. Nous ne prenons presque pas le temps de nous déshabiller. Il enlève son pantalon, déboutonne sa chemise, enlève mes bas-culottes , enlève ma camisole et me laisse ma jupe qu’il semble trouver très sexy.

Il est de stature moyenne, la peau basanée, une manche de tatou avec des dessins de caravelle et de cracken et il est très fort.  Je ne suis pas si délicate et il me soulève comme si j’étais une petite fille.  Il me tient contre lui, avec mes jambes qui l’entourent et il trouve le moyen de me masser la chatte et l’anus. Je capote! Je le laisserais me faire n’importe quoi tellement ce centaure trouve exactement les zones érogènes et les exploite efficacement.

  • You like that, babe?
  • You wanna move in with me in Quebec? Mmmm….I could moan in your ear like that as often as you would want me to if you treat me right, papi.

J’adore jouer. Rien de ce qu’on ne dira ce soir ne se rendra plus loin dans le temps, nous le savons tous les deux.

Photo de Katie Salerno sur Pexels.com

Il me suce les lèvres et me demande:

  • You want me to do this to you elsewhere?

Il me dépose sur le dossier du canapé et attire une chaise devant moi pour se mettre à l’aise. J’ai les pieds ballants et le bassin en équilibre sur le dossier du sofa. Il écarte mes cuisses charnues pour découvrir la chatte qu’il caressait aveuglément un peu plus tôt. Il la regarde si longtemps avant de se décider que cela me rend inconfortable. Il avance le cou pour frôler son visage sur mes cuisses, lentement, doucement. Je me dis que j’ai docteur Jekyl en face de moi. Je lui caresse les cheveux pour lui montrer que j’en veux plus, mais il prend son temps.

  • Oh doll, you are so wet. MMmmm I could not wait any longer to… Mmm … Geez you are delicious.

Il fait un truc vraiment envoûtant avec sa bouche, il y prend autant de plaisir que moi. Je me renverse la tête en bas alors qu’il se lève et me tient par le bassin. Il enfonce sa langue dans ma chatte chaude et mouillée et dans un cri, je viens sur son visage. Il rit. Je suis secouée de jouissance. Il me remonte doucement et me prend dans ses bras. Nous nous enlaçons quelques moments. Il m’embrasse le cou, les oreilles et finalement la bouche quand mes yeux reprennent leur place dans leur trous.

  • This was amazing! Really, move in with me.
  • Only if it is worth it.
  • We shall see. I should start by shutting this by mouth of mine by giving it something to do… hum… lets see.

(à suivre)

oral

L’observateur

J’étais dans un événement privé quand une odeur phénoménale/phéromonale m’a invitée à dévier d’une conversation qui allait à coup sûr me plonger dans un état catatonique. Mon attention s’est fixée sur le dos d’une chemise, bien pressée, bien portée. Grand, brun, coupe fraiche de la semaine passée, épaules de nageur, fesses rebondies, souliers qui indique le célibataire prolifique. J’ai plusieurs théories sur les souliers, peut-être qu’un jour je te les partagerai.

Ma curiosité était piquée et j’observais probablement intensément, ne cachant rien de mon plaisir de regarder ce joli fessier. J’oublie souvent que je suis parmi les gens et que mes yeux vagabonds me trahissent à l’observateur avisé. Mon regard, lui, n’avait pas échappé à ce spectateur discret. Il se servi de mon errance visuelle finalement fixée pour m’aborder.

Si vous voulez, je lui fais porter un verre en votre nom. (ton rieur)

Sans déroger les yeux du sujet, je répondis du tact au tact:

C’est gentil, mais si votre « serveur » manque de discrétion, il pourra penser que nous sommes ensemble. Je préfère tenter ma chance en solo. S’il joue dans votre équipe, je vous préviendrai.

Hahah. Comme vous voulez, nous aurions pu avoir un moment amusant dans cette soirée aux effluves d’ennui mortel. Surtout que vous semblez avoir le sens de l’humour et la réponse facile.

J’étais vaincue dans mon dédain pour qu’on me laisse tranquille. Il m’arracha un sourire en coin et je me décidai à le regarder. À cet instant précis, je ne sais pas pourquoi, j’ai eu envie que le temps se fige.

Vous avez absolument raison, cette soirée manquait d’intérêt.

Manquait?

M’accompagnez-vous dehors? On m’a dit que l’allée de gravier en pente à 15 degrés méritait qu’on y séjourne en talons hauts.

Certainement!

Petits rires, nos coupes à la main, nous filons à l’extérieur. Belle soirée d’automne, ciel de campagne.

L’air frisquet d’automne redresse les pensées, aligne les idées alcoolisées et redonne de l’aplomb. Je le détaillais du regard alors qu’il remuait le ciel de ses yeux… si bleus. Ses traits grossiers lui donnait une certaine virilité et son humour égalait son élégance. Il me montra quelques constellations et me raconta certaines légendes, certainement les plus intéressantes.
Alors qu’il se rapprochait de moi, je fermai les yeux et humai son odeur. Pas de parfum, seulement lui. Discret mélange d’agrumes et de menthe fraiche. Il paraissait cultivé et… libre. Pas d’alliance ou de trace d’alliance, pas de chaine au cou, pas de chaine au poignet. Pas de trace d’abus de substance sur sa peau. Pas d’histoire passée qui le rendait nostalgique. Petites rides au coin des yeux, quelques cheveux blancs épars. Il continuait de me vouvoyer et j’adorais cela.

J’aurais dû avoir froid mais mon corps était chaud d’alcool et le désir qui montait en moi me gardait de l’hypothermie. Il s’amusait à me faire rire (je suis bon public) mais il me faisait aussi beaucoup parler. La conversation dérivait parfois sur des doubles sens bien calculés qui nous laissaient quelques secondes silencieux, pour repartir de plus belle dans un autre segment de conversation agréable.
Alors que nous nous esclaffions d’un rire grivois et complice, il s’arrêta net, mis une main sur ma taille et une autre sur mon cou. Il caressa ma joue de son nez et ses lèvres effleurèrent mon oreille et mon cou. Il resta là à attendre en caressant mon dos de ses mains agiles. Le souffle court, je glissai sa main entre mes cuisses brûlantes. Je pris son visage entre mes mains, plongeai mes yeux dans les siens, lui fis un sourire entremettant, léchai ses lèvres avant de l’embrasser goulument.

Il dégagea sa main doucement et me pressa contre lui. Son vis si durcit me faisait presque mal mais je voulais le sentir encore et le voir dénudé. Nous étions à cette soirée qui offrait peu de possibilités d’intimité, sauf peut-être un placard à balais.
Je regardai autour et l’entrainai dans le garage. Nous sommes rentrés et nous avons barré la porte derrière nous. La lune pénétrait par de vieux carreaux salis, et qui nous assurait une certaine discrétion en même temps que cela nous permettait de voir les contours de nos corps
Il me jeta presque sur le capot de la voiture entreposée sous une toile, releva mes jambes et plongea ses doigts en moi. J’étais tellement excitée que ça se fit tout en douceur, la moiteur de mon vagin accueillant ses doigt experts. Je vins presque tout de suite, réprimant mon enthousiasme vocal pour ne pas ameuter le quartier. Il me lança: « Quoi, déjà? »

« Oh, mais ce n’est que le début, vous m’avez mis en appétit. Que diriez-vous de battre des records cette nuit? »

Je défi sa chemise et la fit glisser sur ses bras pour enserrer ses poignets. Je détachai son pantalon et en sorti un pénis droit, érigé comme un gratte-ciel, immense. Je le caressai de mes mains et de mes cuisses puis je me glissai au bord du parechoc et y posai mes fesses. Je descendis son pantalon au genoux. Je passai mes mains sur ses cuisses de marcheur et ses fesses. J’ai lèché entre ses cuisses puis sa bourse avant d’en glisser une partie entre mes lèvres. Je tenais son membre dans ma main et commençais à faire des vas-et-viens alors que ma bouche le touchait… de plus en plus. Je l’ai sucé lentement, puis j’ai relevé la tête pour le regarder. Il avait les yeux qui brillaient furieusement et était parcouru de frissons. Je rebaissais les yeux et pris son pénis dans ma bouche, de plus en plus profondément. Je me demandais s’il allait tenir debout tellement il respirait fort. Et puis j’ai continué. Lentement, vite, doucement et fort. J’ai alterné comme ça jusqu’à se qu’il sorti de ses menottes improvisées pour me prendre par les cheveux. Quelques allés-retours contrôlés et il est venu, sa semence glissant en moi, tout le long de ma gorge.

Il m’a relevée sans s’habiller et m’a pressée contre lui.

Je l’ai regardé dans les yeux pour lui dire : « Chez moi. »

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Une fois que vous êtes prêt à publier, attribuez à votre article trois à cinq étiquettes qui décrivent son sujet : littérature, photographie, fiction, parentalité, alimentation, voitures, films, sports, etc. Ces étiquettes aideront les internautes intéressés par ces sujets à vous trouver dans le Lecteur. Veillez à ce que l’une de ces étiquettes soit « zerotohero », afin que les nouveaux blogueurs puissent vous trouver également.

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